2026 : une nouvelle ère pour les obligations énergétiques des entreprises

À partir de 2026, les entreprises françaises devront s’adapter à une série de nouvelles obligations réglementaires liées à l’énergie. Ces évolutions concernent à la fois le reporting, l’audit, la gestion des bâtiments, la transparence extra-financière et l’approvisionnement en électricité.
Pour de nombreuses structures, cela implique d’anticiper, de structurer les données et de revoir leur stratégie énergétique.

Chez Hitee, nous accompagnons les entreprises dans la compréhension de ces nouvelles règles, la maîtrise des risques et l’optimisation de leur consommation comme de leurs contrats.

1. Un audit énergétique élargi pour les entreprises les plus consommatrices

Dès 2026, les organisations enregistrant une consommation supérieure à 2,75 GWh par an (moyenne sur trois ans) devront réaliser un audit énergétique réglementaire.
La date limite est fixée au 11 octobre 2026.

Cet audit permet d’analyser les usages, d’identifier les pistes d’amélioration et de dresser un plan d’action. Pour certains sites, il pourra être remplacé par un système de management de l’énergie certifié ISO 50001.

2. Un reporting obligatoire selon les seuils de consommation

Les entreprises entrant dans des seuils élevés de consommation devront mettre en place l’un des dispositifs suivants :

  • Audit énergétique réglementaire
  • Système de management énergétique
  • Certification ISO 50001 pour les plus gros consommateurs (au-delà de 23,6 GWh/an)

L’objectif : disposer d’une vision fiable, structurée et mesurable des consommations énergétiques des sites, dans un contexte où la précison des données devient un prérequis réglementaire.

3. Décret Tertiaire : des attentes renforcées

Le Décret Tertiaire impose déjà aux propriétaires et occupants de bâtiments de plus de 1 000 m² de déclarer leurs consommations chaque année.
À partir de maintenant :

  • La déclaration annuelle devra être faite avant le 30 septembre sur la plateforme Opérat.
  • L’année 2026 marque surtout la dernière échéance pour déposer les modulations d’objectifs, permettant d’adapter les obligations en cas de contraintes techniques, architecturales ou économiques.

La qualité du reporting devient donc essentielle pour garantir la conformité des bâtiments tertiaires.

4. CSRD : la transparence énergétique au cœur du reporting extra-financier

La directive CSRD s’appliquera progressivement, notamment aux grandes entreprises non cotées dépassant l’un des seuils suivants :

  • plus de 250 salariés
  • plus de 50 millions d’euros de chiffre d’affaires
  • plus de 25 millions d’euros de bilan

Ces organisations devront publier un rapport de durabilité intégrant leurs consommations, leur stratégie énergétique, leurs objectifs de réduction et leurs impacts environnementaux.

La qualité des données énergétiques devient un élément stratégique de la conformité extra-financière.

5. DPE professionnel : une nouvelle méthode de calcul

Au 1er janvier 2026, le Diagnostic de Performance Énergétique appliqué aux bâtiments tertiaires évoluera.
La principale modification concerne le coefficient de conversion de l’électricité, qui passe de 2,3 à 1,9.

Ce changement améliore mécaniquement la notation énergétique des bâtiments chauffés à l’électricité et modifie l’analyse des travaux à prévoir pour atteindre les objectifs du Décret Tertiaire.

6. Fin de l’ARENH : un nouveau fonctionnement pour l’approvisionnement électrique

Le dispositif ARENH prendra fin au 31 décembre 2025.

À partir de 2026 :

  • les fournisseurs devront s’approvisionner intégralement sur les marchés de gros ;
  • les prix seront donc plus dépendants de la volatilité ;
  • les entreprises devront adapter leur stratégie d’achat (fixe, indexé, mixte, PPA, énergies renouvelables…).

Cette réforme marque une étape majeure et implique d’être accompagné pour sécuriser ses coûts sur plusieurs années.

7. Pourquoi anticiper ces obligations dès aujourd’hui ?

L’ensemble de ces changements représente un véritable tournant pour les entreprises. Ils impliquent :

  • une meilleure maîtrise des consommations et de leurs origines ;
  • une gestion beaucoup plus fine des données énergétiques ;
  • une adaptation des contrats d’énergie dans un contexte de marché mouvant ;
  • des investissements possibles pour améliorer la performance des bâtiments ;
  • un risque de sanctions en cas de non-respect des obligations (pouvant aller jusqu’à plusieurs pourcents du chiffre d’affaires).

Anticiper est donc essentiel pour limiter les risques, maîtriser les coûts et répondre aux exigences croissantes des autorités.

8. Comment Hitee accompagne les entreprises dans cette transition

Hitee se positionne comme un partenaire stratégique pour les organisations confrontées à ces nouvelles obligations. Nous intervenons sur plusieurs volets :

Analyse et veille réglementaire

Nous identifions les obligations qui concernent votre structure en fonction de votre consommation, de vos bâtiments et de votre activité.

Optimisation énergétique et conseils personnalisés

Nous vous aidons à construire une stratégie cohérente et adaptée : travaux, modernisation des équipements, suivi des consommations, pilotage des données.

Accompagnement sur le Décret Tertiaire et les audits

Collecte des données, préparation des déclarations, préconisations techniques, mise en conformité.

Stratégie d’achat et négociation des contrats

Dans un contexte post-ARENH, nous vous guidons vers les solutions les plus adaptées à votre profil et au marché : prix fixe, indexation, contrat multisite, sourcing renouvelable…

Suivi continu

Nous assurons un suivi régulier pour anticiper les évolutions réglementaires et optimiser votre performance énergétique dans la durée.

L’année 2026 marque une transformation profonde de la réglementation énergétique en France. Entre reporting renforcé, audit obligatoire, nouvelles normes pour les bâtiments et fin de l’ARENH, les entreprises devront adapter leur organisation et leur stratégie d’achat d’énergie.

Hitee accompagne chaque structure dans cette transition pour garantir la conformité, sécuriser les coûts et améliorer la performance énergétique.

Plus d'articles