Quand les prix de l’énergie toussent, c’est l’économie mondiale qui est malade !
Les prix du gaz atteignent des chiffres inédits dans l’histoire de la commercialisation de l’énergie et la dépendance aux exportations russes se fait toujours plus ressentir dans ce contexte de crise.
Lueur d’espoir dans cette conjoncture : les prix longs termes qui envoient des signaux positifs et laissent augurer un retour à une situation plus raisonnable pour le consommateur d’ici quelques mois avec des prix plus en phase avec le marché que nous avons l’habitude de connaître.
Une idée précise de l’évolution des prix du gaz 2008 (en €/ MWh)
Et depuis 1 an (en €/ MWh)
En parallèle le prix de l’or noir augmente aussi
Les prix du gaz atteignent des chiffres inédits dans l’histoire de la commercialisation de l’énergie et la dépendance aux Si le gaz est plus que jamais concerné par des tarifs en hausse, le pétrole suit la même tendance et les prix décollent en raison, notamment, d’une très forte hausse. Le 25 Octobre dernier, nous apprenons que le Brent atteint un niveau de 85.98$ le baril.
Et malgré les requêtes appuyées des pays consommateurs en novembre envers l’OPEP en vue d’obtenir un geste, cette dernière opte pour le maintien de sa feuille de route. La hausse de la production pour décembre sera de 400 000 barils par jour.
Tout comme le président des USA, Joe Biden, de nombreux pays industrialisés ont indiqué leurs intentions de puiser dans leurs réserves stratégiques. Ce qui a pour effet de mettre en avant quelques séances baissières. Le contexte sanitaire est également un facteur important dans la trajectoire des prix du brut impactés de manière directe par les contraintes sanitaires qui s’accentuent.
La tension sur les prix du gaz ne faiblit pas
C’est au cours du mois d’Octobre que les prix du gaz ont atteint un niveau sans pareil. Et le mois de Novembre lui a emboîté le pas avec des tarifs supérieurs à 100€ / MWh pour le Q1-22.
Comme évoqué précédemment, les annonces russes au sujet des exportations de gaz ont eu un impact positif permettant de rassurer les marchés.
Autre tendance observée : Les prix du Gaz naturel Liquide (GNL) européen et asiatique sont sensiblement au même niveau. Dans cet esprit, nombreux sont ceux qui espèrent que cela finira de décider les méthaniers à investir les côtes de l’UE.
Fin Octobre, la stabilité des prix est de nouveau à l’ordre du jour. Le Cal-22 traite aux alentours de 55 €/MWh alors qu’il était à 66€/MWh au début du mois.
Au début du mois de Novembre les tarifs du gaz se résorbent sensiblement. Le 10 novembre le Cal- 22 s’affiche à 46,85 €/MWh mais le contexte politique et migratoire de la Biélorussie avec la suspension de la certification du Nord Stream 2 entraîne une hausse de 10% le lendemain.
La Russie remplissant ses stocks, fut observée une certaine détente des prix.
Côté Norvégien, les exportations ont pu retrouver un rythme normal suite à de nombreux problèmes techniques qui ont pu être solutionnés
Des thèses inflationnistes sur fond de reprise de COVID
Encore une fois la pandémie mondiale et la recrudescence du nombre de cas avec toutes les conséquences politiques, économiques et sociales que cela entraîne vient ternir un tableau qui commençait à s’éclaircir.
Résultat : Les indices des prix à la consommation des grandes puissances mondiales remontent à vitesse grand V et le vieux continent prend de nouveau des mesures restrictives majeures.