Autoconsommation solaire : état des lieux et perspectives pour les professionnels !

Enerplan, syndicat majoritaire de l’énergie solaire a organisé les 21 et 22 Septembre dernier sa quatrième Université annuelle dédiée à l’autoconsommation photovoltaïque.

Très en vogue il y a quelques années, notamment en raison des avantages fiscaux que proposaient les dispositifs photovoltaïques, ce rassemblement a donné l’opportunité de faire un bilan et dresser des perspectives au sujet du développement de l’autoconsommation solaire en France.

Une des questions soulevées, a fait état des ouvertures que proposent ces offres à destination d’une cible de professionnels.

L’autoconsommation solaire, c’est quoi au juste ?

C’est un dispositif qui consiste en l’installation de panneaux photovoltaïques à même les toits des bâtiments professionnels, ou bien sur une surface agricole ou encore chez les particuliers. Les rayons du soleil étant captés par les panneaux recueillent l’énergie solaire afin de la concentrer et d’en permettre sa consommation sous forme d’électricité.

La différence entre l’autoconsommation individuelle et collective !

Deux possibilités s’offrent à vous en termes d’autoconsommation :

–          L’autoconsommation individuelle qui se résume en l’initiative d’une personne unique pour la pose de panneaux photovoltaïque sur son toit.

–          L’autoconsommation collective qui, elle, engage plusieurs acteurs qui décident d’unir leurs moyens afin de partager les coûts d’acquisition et d’installation de ces panneaux solaires afin de bénéficier de la production.

Et l’unité de mesure utilisée pour ce type de panneaux est le Kilowatt-crête qui est « l’unité de mesure utilisée pour évaluer la puissance atteinte par un panneau solaire lorsqu’il est exposé à un rayonnement solaire maximal ». Selon EDF ENR. A titre informatif et pour rendre cela plus concret 1 kWc représente environ 8 m² de panneaux solaires. 

Optez pour la revente d’énergie ou une consommation totale ?

C’est une interrogation qui peut être amenée à se poser pour les acteurs individuels et collectifs et les choix qui s’offrent à eux sont multiples :

–          Ils peuvent décider de consommer l’entièreté de l’électricité produite par leur dispositif auquel cas, il convient d’envisager de pouvoir stocker l’excédent dans des batteries à défaut de vouloir le partager.

–          Ils sont également en droit de décider de la revente de leur surplus. Si tel est le cas, ils s’adresseront à un fournisseur dit en « obligation d’achat » et c’est l’option la plus communément adoptée notamment en raison des prix assez importants des batteries de stockage.

–          Enfin, ils pourront décider de revendre entièrement leur production d’électricité.

La croissance exponentielle de ce type de dispositif !

Alors qu’en 2017, seules 20 000 installations individuelles de ce type étaient recensées, nous n’en dénombrons pas moins de 120 000 en 2021. Une augmentation assez incroyable qui a été annoncé à la quatrième université d’été de l’autoconsommation photovoltaïque d’Enerplan à Paris.

Cela traduit l’importance de cette alternative de production d’électricité dans notre pays selon Daniel Bour, président du syndicat Enerplan. Qui s’est réjoui de cette évolution positive.

A contrario, nous ne retrouvons pas le même engouement pour l’autoconsommation collective avec seulement 66 dispositifs sur le sol français. La raison de la faiblesse de type d’équipement réside principalement les méandres administratifs imposés pour ce type de partage et nécessite la création d’une PMO autrement dit une Personne Morale Organisatrice sous la forme d’une copropriété, d’une association ou d’une société.

L’intérêt de la création de cette PMO est de créer le lien avec ENEDIS qui est le gestionnaire de réseau d’électricité et l’opérateur d’autoconsommation.

Face à ce faible engouement des mesures ont été adoptées et devraient avoir pour conséquence le développement des installations des panneaux solaires destinés à l’autoconsommation collective.

On parle notamment d’obligation légale d’équiper les toitures de parking en panneaux photovoltaïques, mais aussi d’étendre le kilométrage permis pour l’autoconsommation collective ou encore de la mise en place d’un cahier des charges des appels d’offres dits autoconsommation.

Si vous souhaitez en savoir plus sur ce sujet, n’hésitez pas à nous consulter ! 

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